MARCELLO GUIDO’S SKILLS AND CAPACITIES

You should perhaps buy a house, or even better a villa, from the 50s, 60’s or
70s. Be careful not to exceed that era, and make sure that the house is in bad
shape. Once you’ve finalized the purchase, consign your newly bought home to
the architect Marcello Guido.
He will deconstruct it along lines that only he is able to find; he will slice it
into primary and secondary planes, and then, once it is flat on the ground, he
will magically lift it from its flatness, and give rise to another new house; one
that comes from another world of forms. It is as if its forms are rewritten along
the primary lines of their organization, rebuilt in a totally different way, as if
generated by the wildest of imaginations.
But don’t rush to presume a simple exploration of ‘Deconstructivism’, because
you would run the risk of prematurely (and mistakenly) dismissing Marcello
Guido’s architecture as easy-to-read. He has only subtle links with ‘Deconstructivism’.
His art goes far beyond deconstruction, mainly because it penetrates
into the realm of ‘architecture in motion’.
What must be emphasized in this kinetic adventure is that volume, used as
encasement, takes on a lesser role. The volume is certainly there, but it cancels
itself through an incredibly violent collision between lines and planes, or
rather, between lines and plates.
The preferred materials are traditional ones: glass, concrete and steel, but
the house remains the pretext for a fierce struggle, it is the place of comparison
and anger. And ultimately, everything contributes together towards
the creation of a global vision of new architecture. It is here that we discover
the miracle, because all architectural elements, different by nature and shape,
converge towards a unique and readable system. There is hence no unity in the
single part, but there is coherence in the system we see as a whole.
Even more surprising is that amidst this “chaos” there are angles of total serenity,
as it happens, for example, in the dynamic encounter of the concrete
slabs of the Tourist Center, or the glass windows’ details!
The miracle also resides in the fact that Marcello Guido safely draws this formal

articulation, without assigning priorities, from an ancestral architectural
past: the result of this union is successful!
As for me, I personally see the triumph of the stroke, the triumph of the line.
That much is clear; the line dominates the volume and activates the plains.
The line, traced in the void or around the edge, effectively writes architecture.
This is what fascinates me most, and I’m drawn to it because nothing in
architecture is more difficult than to submit both the volume and the surfaces
to the line.
It’s fair to say that in this architectural exercise, Marcello Guido stands alone,
totally alone.
Good luck!

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LE SAVOIR FAIRE DE MARCELLO GUIDO

Achetez une maison ou au mieux une villa des années 50-70, ne dépassez pas
cette date de péremption et donnez-la à l’architecte Marcello Guido.
Il la cassera suivant des lignes que lui seul connaît, il la découpera en plaques
impératives, et puis, une fois étendue au sol, comme par un coup de baguette
magique, il fera naître de ce magma une autre maison, issue d’un tout autre
monde de formes, réécrite si l’on peut dire suivant des lignes exigeantes dans
leurs associations, reconstruite différemment, issue d’une imagination folle.
Mais de grâce ne me dites pas aussitôt: «Bien sûr nous connaissons, il s’agit
de la déconstruction», car vous feriez là un jugement trop approximatif sur
l’architecture de Marcello Guido.
Il n’a engagé qu’un léger flirt avec la déconstruction. Son art le porte plus
loin, car il s’inscrit avant tout dans la recherche de la mise en mouvement de
l’architecture.
Ce qui est à remarquer dans cette aventure cinétique est que le volume, en tant
qu’enveloppe, compte peu pour le jeu global.
Il est bien là certes mais il s’efface devant un combat incroyablement violent
de lignes et de plans, on devrait dire de plaques.
Que les matériaux choisis soient traditionnellement le verre, le béton et l’acier,
la maison est le siège d’une lutte acharnée, d’une confrontation, d’une colère
qui finalement concourent toutes à un ensemble dont on a la lecture globale.
C’est là où se découvre le miracle, car tous les éléments architectoniques différents
dans leur nature comme dans leur forme convergent vers un ensemble
lisible.
Il n’y a pas d’unité dans le vocabulaire mais concordance du tout.
Plus surprenant aussi dans ce tohu-bohu, se trouvent des coins de calme total
comme dans la rencontre chahutée des plans de béton du Turistique Center, ou
dans les détails des verrières !
En plus, le miracle est que Marcello Guido confronte en toute tranquillité cette
tranquillité cette gesticulation formelle insensée à un passé architectural ancestral
: le mariage se passe bien. Bravo !
Quant à moi, au final, j’y vois le triomphe du trait, de la ligne.

Oui cela est sûr, la ligne domine le volume, active les plans, la ligne, qu’elle soit
en creux ou en arête écrit l’architecture.
C’est cela qui m’intrigue le plus et qui me plaît car, croyez –moi, rien n’est
moins simple à réussir en architecture que de se soumettre à des lignes qui
dominent surfaces et volumes.
On peut même affirmer que dans cet exercice, Marcello Guido est seul, tout
seul.
Bon courage!